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30 septembre 2009
2009- n° 250
La dette publique s’établit à 1 428,0 milliards d’euros Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 2e trimestre 2009

À la fin du deuxième trimestre 2009, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 428,0 Mds€, en hausse de +61,1 Mds€ par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre tient compte du reclassement de la Société de Financement de l’Économie Française (SFEF) en dehors du champ des administrations publiques (voir « Le reclassement de la SFEF »). Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 73,9%, en hausse de 3,5 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 41,4 Mds€, soit +2,4 points de PIB).

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No 250
Paru le :Paru le30/09/2009
Prochaine parution le : 28/06/2024 à 08h45 - premier trimestre 2024

La dette publique en forte augmentation

À la fin du deuxième trimestre 2009, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 428,0 Mds€, en hausse de +61,1 Mds€ par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre tient compte du reclassement de la Société de Financement de l’Économie Française (SFEF) en dehors du champ des administrations publiques (voir « Le reclassement de la SFEF »). Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 73,9%, en hausse de 3,5 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 41,4 Mds€, soit +2,4 points de PIB).

Sous l’effet de la hausse de l’endettement de l’État…

La contribution de l’État à la dette publique de Maastricht progresse de +54,6 Mds€, principalement sous l’effet du creusement du déficit budgétaire. En outre, dans le cadre du plan de relance, l’État finance les prêts accordés au secteur automobile (6,3 Mds€). Il finance également des prises de participation de la SPPE (Société de Prise de Participation de l’État) dans des banques françaises (3,7 Mds€).

…et de celle de la dette des administrations de sécurité sociale

La contribution à la dette des administrations de sécurité sociale augmente sensiblement, de 7,7 Mds€. En revanche, celle des administrations publiques locales diminue de -1,7 Mds€, un mouvement comparable à celui observé lors des deuxièmes trimestres des années précédentes.

GraphIRDette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

Tableau 1La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument

(en Mds€)
La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument ((en Mds€))
2008T2 2008T3 2008T4 2009T1 2009T2
Ensemble des adm. publiques 1268,5 1284,2 1314,1 1366,9 1428,0
en point de PIB (*) 65,7% 66,0% 67,4% 70,5% 73,9%
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :
État 984,9 996,2 1036,2 1080,7 1135,4
Organismes divers d’adm. centrale 90,7 94,8 96,1 109,3 109,8
Administrations publiques locales 132,8 134,3 146,7 142,9 141,1
Administrations de sécurité sociale 60,2 59,0 35,1 34,0 41,7
dont, par instrument :
Dépôts 15,8 16,0 23,5 20,7 19,1
Titres négociables 1055,8 1070,3 1104,1 1167,2 1224,2
court terme 124,7 150,4 178,3 218,4 228,2
long terme 931,2 920,0 925,8 948,9 996,0
Crédits 196,9 197,9 186,6 179,0 184,7
court terme 45,9 46,3 16,5 17,1 23,3
long terme 151,0 151,6 170,1 161,9 161,4
  • (*) voir la note méthodologique simplifiée
  • Source : Comptes nationaux base 2000 - Insee, DGFiP, Banque de France

La dette publique nette en moindre hausse par rapport à la dette de Maastricht

Au deuxième trimestre 2009, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 274,3 Mds€ (soit approximativement 66,0% du PIB), en progression de 41,4 Mds€ par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est moindre que celle de la dette brute, du fait, principalement, d’une progression de 10,3 Mds€ des trésoreries (consolidées) des administrations publiques, des prêts accordés au secteur automobile par l’État (6,3 Mds€) ainsi que des prises de participations de la SPPE en titres super subordonnés (2,0 Mds€). En revanche, les actions de préférence auxquelles a souscrit la SPPE (1,7 Mds€) ne rentrent pas dans le champ des actifs comptabilisés dans la dette nette.

Tableau 2La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

(en Mds€)
La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur ((en Mds€))
2008T2 2008T3 2008T4 2009T1 2009T2
Ensemble des adm. publiques 1155,8 1178,9 1195,8 1233,0 1274,3
dont :
État 935,3 960,8 995,4 1025,1 1064,8
Org. divers d’adm. centrale 63,3 61,0 58,2 72,3 68,7
Adm. publiques locales 119,6 121,2 134,4 130,4 128,4
Adm. de sécurité sociale 37,6 35,9 7,9 5,3 12,5

    Graph_dette_netteDette au sens de Maastricht et dette nette (Mds€)

    La valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM en hausse

    Au deuxième trimestre 2009, la valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM détenus par les administrations publiques s’élève à 176,8 Mds€ ; elle augmente de 15,0 Mds€ par rapport au trimestre précédent, pour l’essentiel en raison de la reprise des marchés boursiers.

    Tableau 3Les actions cotées et les OPCVM détenues par les admnistrations publiques

    (en Mds€)
    Les actions cotées et les OPCVM détenues par les admnistrations publiques ((en Mds€))
    2008T2 2008T3 2008T4 2009T1 2009T2
    Ensemble des adm. publiques 249,4 226,7 197,0 161,8 176,8
    dont :
    État 142,9 125,1 109,8 81,4 91,5
    Org. divers d’adm. centrale 32,7 30,5 22,6 18,5 20,6
    Adm. publiques locales 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
    Adm.de sécurité sociale 72,9 70,2 63,8 61,2 63,9

      Graph_F5Actions cotées et titres d'OPCVM détenus par les APU (Mds€)

      Le reclassement de la Société de Financement de l’Économie Française (SFEF)

      Suite à une décision d’Eurostat publiée le 15 juillet 2009, le classement de certains organismes créés en réponse à la crise financière a été modifié. C’est le cas en France de la SFEF : jusqu’alors classée en organisme divers d’administration centrale, elle est désormais classée en institution financière, en dehors du champ des administrations publiques.

      Ce reclassement conduit à ne plus comptabiliser dans la dette publique les titres de créance à long terme émis par la SFEF pour le refinancement des banques françaises. A ce titre, par rapport à la publication du 30 juin dernier, la dette de Maastricht de l’ensemble des administrations publiques a été révisée de -13,0 Mds€ au quatrième trimestre 2008 et de -46,7 Mds€ au premier trimestre 2009.

      La dette publique nette n’est pas affectée par le changement de classement de la SFEF. En effet, de même que les émissions de la SFEF ne sont plus comptabilisés au passif des administrations publiques, les crédits accordés aux banques par la SFEF ne sont plus comptabilisés à leur actif.

      Pour en savoir plus

      : bureau-de-presse@insee.fr
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