Population légale 2012 en Loire-Atlantique : le dynamisme démographique se poursuit

Au 1^er janvier 2012, la Loire-Atlantique compte 1 313 321 habitants, soit 36 % des résidents des Pays de la Loire. Au cours des cinq dernières années, la Loire-Atlantique a gagné 66 500 habitants, soit environ 13 300 de plus chaque année. Seuls les départements du Rhône, de la Haute-Garonne et de la Gironde ont enregistré une croissance de population supérieure entre 2007 et 2012.

Depuis 2007, la population de Loire-Atlantique progresse chaque année de 1 %, rythme supérieur à celui enregistré dans les années 1990. Cette croissance situe la Loire-Atlantique au deuxième rang des départements de la région, juste derrière la Vendée (+ 1,3 % chaque année) et place le département au 12^e rang au niveau national, derrière les Hautes-Alpes et devant la Gironde. Cette augmentation s’explique pour une moitié par l’excédent des arrivants dans le département sur les partants (solde migratoire) et pour l’autre moitié par l’excédent des naissances sur les décès (solde naturel).

À l’intérieur du département, de 2007 à 2012, le nombre d’habitants s’est accru de 8 600 à Nantes, alors qu’il baisse légèrement à Saint-Nazaire. Autour de Nantes, plusieurs communes ont vu leur population croître de plus de 1 000 habitants en cinq ans, comme Sainte-Luce-sur-Loire (+ 1 787), Bouguenais (+ 1 684), Rezé, Couëron et Vertou. Au total, Nantes Métropole gagne 22 500 habitants.

Le dynamisme démographique est particulièrement important dans les communes périurbaines de la grande couronne nantaise. Au sein des communes de Drefféac, du Gâvre, de Cheix-en-Retz, de Saint-Étienne-de-Mer-Morte ou encore d’Aigrefeuille-sur-Maine, la population a augmenté chaque année de plus de 4,5 % entre 2007 et 2012. À l’opposé, certaines communes côtières situées au nord de la Loire perdent des habitants. Tel est le cas du Pouliguen, de La Baule-Escoublac ou encore de Batz-sur-Mer.