Population légale 2012 en Vendée : l’attractivité du département se poursuit

Au 1^er janvier 2012, la Vendée compte 648 901 habitants, soit 18 % des résidents des Pays de la Loire. Au cours des cinq dernières années, la Vendée a gagné 41 000 habitants, soit un peu plus de 8 000 personnes supplémentaires chaque année.

Depuis 2007, la population de la Vendée progresse chaque année de 1,3 %, rythme le plus élevé des cinq départements de la région. Cette augmentation place la Vendée au 4^e rang des départements de France métropolitaine juste derrière la Haute-Savoie, les Landes, la Haute-Corse et devant l’Ain. La croissance s’explique pour près de 80 % par l’excédent des arrivées sur les départs en Vendée (solde migratoire) et les 20 % restant sont dus à l’excédent des naissances sur les décès (solde naturel).

À l’intérieur du département, le dynamisme démographique est particulièrement important dans les communes du rétro-littoral, c’est-à-dire celles situées à l’arrière du trait de côte ainsi qu’au nord du département, limitrophes à la Loire-Atlantique. Les trois communes qui gagnent le plus d’habitants entre 2007 et 2012 sont La Roche-sur-Yon (+ 1 684), Olonne-sur-Mer (+ 1 570) et Challans (+ 1 072). Parmi les regroupements de communes (EPCI), c’est La Roche-sur-Yon Agglomération qui, en cinq ans, gagne le plus d’habitants (+ 5 714). Neuf communes vendéennes connaissent une croissance de leur population supérieure à 5 % chaque année depuis 2007. Parmi elles, quatre enregistrent une hausse particulièrement marquée : La Merlatière, Froidfond, Le Bernard et La Chaize-Giraud. En revanche, une croissance plus modérée, voire négative, s'observe dans certaines communes à l’est du département. Parmi les 282 communes vendéennes, 30 perdent des habitants. Les diminutions les plus marquées concernent la Faute-sur-Mer, Saint-Cyr-en-Talmondais ou encore Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine.