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Insee Conjoncture Ile-de-France · Janvier 2023 · n° 42
Insee Conjoncture Ile-de-FranceAu troisième trimestre 2022, l’économie francilienne toujours dynamique Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2022

Marie-Christine Abboudi, Samuel Deheeger, Sylvie Druelle, Justine Herbet (Insee), Carla Tafial (Direction régionale interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités Île-de-France)

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique francilienne continue de progresser grâce au secteur tertiaire principalement marchand (hors intérim). L’Île-de-France reste la région la plus dynamique de France métropolitaine. L’emploi poursuit sa progression à un rythme légèrement supérieur au niveau national et le taux de chômage est quasi stable à 6,9 % de la population active. La demande d’emploi, après six trimestres consécutifs de baisse, est légèrement à la hausse. Elle reste toutefois en net recul sur l’année écoulée.

Le nombre de créations d’entreprises augmente de nouveau, après un fléchissement au trimestre précédent. Cette reprise est principalement portée, dans la région, par les créations d’entreprises sous le régime de micro-entrepreneur. Le marché de la construction progresse de façon bien plus élevée que sur l’ensemble de la France hors Mayotte. La fréquentation hôtelière poursuit son rebond pour retrouver son niveau d’avant-crise sanitaire grâce au retour de la clientèle étrangère.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 42
Paru le :Paru le24/01/2023

L’activité économique francilienne continue de progresser, mais plus modérément

Au troisième trimestre 2022, le volume d’heures rémunérées en Île-de-France continue d’augmenter (+ 4,7 % par rapport au troisième trimestre 2021), à un rythme toutefois moindre qu’au trimestre précédent (+ 11,2 %). La région reste la plus dynamique de France métropolitaine. Le volume d’heures rémunérées reste supérieur au niveau de 2019, dépassant de 2,7 % celui du troisième trimestre 2019 (+ 3,0 % au niveau national).

Les évolutions par secteur observées au deuxième trimestre se confirment. Le secteur des « autres services principalement marchands » contribue le plus à l’évolution de l’activité, et augmente de 3,1 % par rapport au troisième trimestre 2019. Parmi ceux-ci, les activités de l’information et communication portent le plus fortement la hausse de l’économie francilienne (+ 11,6 %), suivies des activités scientifiques et techniques (+ 6,1 %). Le secteur de l’hébergement et restauration dépasse légèrement son niveau d’avant-crise (+ 0,7 %). Les services principalement non marchands augmentent fortement (+ 8,4 %), toutefois, leur poids est moindre dans l’économie francilienne. Seule l’industrie reste en retrait (- 1,7 %) (figure 1).

Dans le département des Yvelines, le volume d’heures rémunérées est inférieur à celui d’avant-crise (- 1,5 %), en lien avec les difficultés d’approvisionnement dans l’industrie automobile. L’activité baisse également mais plus légèrement dans le Val-de-Marne (- 0,5 %), notamment dans la construction. À l’inverse, Paris connaît la situation la plus favorable de la région (+ 5,0 %), grâce au dynamisme des secteurs de l’information et communication et des activités scientifiques et techniques.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Île-de-France

en points
Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Île-de-France (en points)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands
janv. 2020 0,0 0,4 0,2 1,5 0,2
févr. 2020 0,1 0,3 0,2 1,4 0,1
mars 2020 -0,8 -1,8 -2,2 -5,7 -0,5
avr. 2020 -2,4 -4,2 -5,3 -17,9 -1,6
mai 2020 -2,1 -1,9 -4,9 -14,5 -1,2
juin 2020 -1,0 -0,4 -3,7 -8,0 -0,4
juil. 2020 -0,7 -0,2 -2,6 -5,5 -0,2
août 2020 -0,6 0,1 -2,1 -4,1 -0,1
sept. 2020 -0,5 -0,2 -2,0 -3,7 0,0
oct. 2020 -0,6 -0,3 -2,6 -4,0 0,0
nov. 2020 -0,7 -0,2 -4,4 -7,5 0,0
déc. 2020 -0,5 -0,1 -4,2 -4,4 0,2
janv. 2021 -0,8 0,3 -3,5 -4,2 0,2
févr. 2021 -0,5 0,1 -4,1 -4,1 0,3
mars 2021 -0,6 0,3 -4,1 -4,2 0,4
avr. 2021 -0,7 0,0 -4,2 -5,4 0,1
mai 2021 -0,7 0,0 -3,5 -4,6 0,3
juin 2021 -0,3 0,3 -2,1 -1,5 0,5
juil. 2021 -0,4 0,0 -1,3 -1,4 0,4
août 2021 -0,4 0,0 -1,1 -0,9 0,4
sept. 2021 -0,3 0,1 -0,8 -0,3 0,5
oct. 2021 -0,4 0,0 -0,5 -0,3 0,4
nov. 2021 -0,1 0,2 -0,4 0,9 0,5
déc. 2021 0,0 0,2 -0,4 1,2 0,6
janv. 2022 -0,6 0,4 -0,8 0,3 0,5
févr. 2022 -0,2 0,5 -0,6 1,8 0,6
mars 2022 -0,2 0,5 -0,2 2,7 0,8
avr. 2022 -0,4 0,3 -0,1 1,5 0,6
mai 2022 -0,2 0,3 0,1 2,3 0,7
juin 2022 0,0 0,4 0,1 3,1 0,8
juil. 2022 -0,4 -0,1 0,0 1,3 0,6
août 2022 0,0 0,1 0,1 2,5 0,8
sept. 2022 -0,1 0,1 0,0 2,6 0,8
oct. 2022 -0,3 0,0 0,1 2,0 0,6
nov. 2022 -0,1 0,1 0,0 2,7 0,6
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Île-de-France

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’emploi francilien progresse au même rythme qu’au trimestre précédent

Au troisième trimestre 2022, l’emploi salarié francilien poursuit sa progression à + 0,6 % par rapport au trimestre précédent (+ 37 700 emplois) (figure 2), soit un rythme légèrement supérieur à celui de la France hors Mayotte (+ 0,4 %). Sur un an, la progression en Île-de-France est de 2,2 % (+ 1,6 % au niveau national).

Comme au trimestre précédent, la hausse de l’emploi est essentiellement portée par le secteur tertiaire marchand (hors intérim) avec 35 600 emplois supplémentaires (soit + 1,0 %) (figure 3). En particulier, elle se poursuit dans le secteur de l’hébergement et restauration (+ 1,7 %). L’emploi progresse également dans les autres activités de service (+ 1,5 %) et les activités financières et d’assurance (+ 1,4 %). Il rebondit dans l’industrie avec + 0,8 % par rapport au trimestre précédent, et plus précisément dans la fabrication de matériels de transport (+ 1,2 %). L’emploi intérimaire se redresse (+ 1,1 % après deux trimestres consécutifs de recul), se rapprochant de son niveau de fin 2019 (- 0,6 %). Le secteur de la construction est quasi stable (+ 0,1 %).

À l’échelle départementale, l’emploi progresse le plus nettement à Paris (+ 0,9 %) et dans les Hauts-de-Seine (+ 0,8 %). L’augmentation dans ces deux territoires est soutenue par les activités scientifiques et techniques et celles des services administratifs et de soutien. Dans le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis, l’emploi progresse respectivement de 0,6 % et de 0,5 %. L’Essonne et la Seine-et-Marne évoluent plus modestement : + 0,3 %. En revanche, l’emploi est quasi stable dans le département des Yvelines (- 0,1 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Île-de-France Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Île-de-France Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 100,0 100,1 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,2 100,3 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,4 100,3 100,4 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,5 100,4 100,6 100,5
1ᵉ trim. 2016 100,6 100,6 100,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,8 100,8 101,0 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,1 101,1 101,3 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,1 101,2 101,4 101,4
1ᵉ trim. 2017 101,6 101,6 102,0 101,9
2ᵉ trim. 2017 102,0 102,0 102,4 102,4
3ᵉ trim. 2017 101,9 102,1 102,4 102,6
4ᵉ trim. 2017 102,4 102,5 103,1 103,2
1ᵉ trim. 2018 102,5 102,7 103,3 103,5
2ᵉ trim. 2018 102,8 102,8 103,7 103,7
3ᵉ trim. 2018 102,9 102,8 103,8 103,7
4ᵉ trim. 2018 103,5 103,1 104,5 104,1
1ᵉ trim. 2019 104,0 103,6 105,1 104,8
2ᵉ trim. 2019 104,5 103,9 105,7 105,0
3ᵉ trim. 2019 105,1 104,3 106,4 105,6
4ᵉ trim. 2019 105,5 104,6 106,9 106,0
1ᵉ trim. 2020 103,7 102,5 104,6 103,2
2ᵉ trim. 2020 102,6 101,9 103,6 102,7
3ᵉ trim. 2020 104,2 103,9 105,2 104,8
4ᵉ trim. 2020 103,8 103,8 104,6 104,6
1ᵉ trim. 2021 104,3 104,4 105,1 105,5
2ᵉ trim. 2021 105,3 105,7 106,3 107,0
3ᵉ trim. 2021 106,5 106,7 107,8 108,3
4ᵉ trim. 2021 106,9 107,2 108,3 109,1
1ᵉ trim. 2022 107,4 107,6 109,0 109,6
2ᵉ trim. 2022 108,1 108,0 109,9 110,0
3ᵉ trim. 2022 108,8 108,4 110,8 110,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Île-de-France

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Île-de-France (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,4 99,7 100,2 99,7
2ᵉ trim. 2015 99,0 99,5 100,6 100,0
3ᵉ trim. 2015 97,7 98,9 100,7 100,0
4ᵉ trim. 2015 97,8 98,6 100,9 100,1
1ᵉ trim. 2016 97,5 98,0 101,2 100,3
2ᵉ trim. 2016 97,3 97,7 101,4 100,4
3ᵉ trim. 2016 97,5 97,5 101,7 100,5
4ᵉ trim. 2016 97,5 97,0 101,7 100,6
1ᵉ trim. 2017 97,8 96,8 102,2 100,8
2ᵉ trim. 2017 98,5 96,5 102,5 101,0
3ᵉ trim. 2017 98,8 96,2 102,5 100,7
4ᵉ trim. 2017 99,9 95,9 103,2 100,8
1ᵉ trim. 2018 101,0 95,6 103,3 100,6
2ᵉ trim. 2018 102,5 95,5 103,8 100,5
3ᵉ trim. 2018 103,8 95,4 103,9 100,5
4ᵉ trim. 2018 105,4 95,5 104,6 100,7
1ᵉ trim. 2019 107,8 95,7 105,1 100,7
2ᵉ trim. 2019 109,7 96,0 105,6 100,9
3ᵉ trim. 2019 111,5 96,1 106,4 101,2
4ᵉ trim. 2019 113,4 96,4 106,9 101,5
1ᵉ trim. 2020 112,6 96,0 105,3 101,5
2ᵉ trim. 2020 113,5 95,2 103,9 100,0
3ᵉ trim. 2020 115,7 94,9 105,0 102,0
4ᵉ trim. 2020 116,8 94,5 103,9 102,4
1ᵉ trim. 2021 118,2 94,3 104,5 102,9
2ᵉ trim. 2021 118,9 94,4 105,9 103,2
3ᵉ trim. 2021 119,4 94,8 107,6 103,5
4ᵉ trim. 2021 119,5 94,6 108,1 103,3
1ᵉ trim. 2022 119,8 94,7 109,1 103,4
2ᵉ trim. 2022 119,7 94,7 110,2 103,5
3ᵉ trim. 2022 119,8 95,5 111,2 103,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Île-de-France

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister.

Le taux de chômage est quasi stable en Île-de-France

Au troisième trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable (- 0,1 point) en Île-de-France (comme au niveau national) et s’établit à 6,9 % (respectivement à 7,3 %) de la population active (figure 4). Il se rapproche du niveau de 2008, dernier point bas depuis la crise économique. Au sein de la région, le taux de chômage est stable à Paris, en baisse dans le Val-d’Oise (- 0,2 point) et quasi stable (- 0,1 point) dans les autres départements. Le taux de chômage est le plus bas à Paris (5,7 %), suivi par les Hauts-de-Seine (5,9 %), l’Essonne et les Yvelines (6,4 %). La Seine-et-Marne (6,7 %) et le Val-de-Marne (7,1 %) se situent à un niveau proche du niveau régional. Le taux de chômage reste le plus élevé dans le Val-d’Oise (8,0 %) et en Seine-Saint-Denis (10,2 %).

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Île-de-France France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 8,9 10,3
4ᵉ trim. 2015 8,8 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,5 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,7 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,3 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,2 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,3 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,8 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,1 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,0 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,8 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,7 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,6 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,4 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,4 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,2 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,3 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,3 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,7 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,6 8,0
4ᵉ trim. 2021 7,2 7,4
1ᵉ trim. 2022 7,0 7,3
2ᵉ trim. 2022 7,0 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,9 7,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

La demande d’emploi repart à la hausse après six trimestres consécutifs de baisse

Au troisième trimestre 2022, en Île-de-France, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne à 631 210 personnes. Il augmente de 0,5 % par rapport au trimestre précédent tandis qu’il est stable en France métropolitaine. Sur une année, la baisse de ces demandeurs d’emploi reste importante en région francilienne (- 10 %) comme au niveau national (- 11 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B et C) continue de diminuer légèrement (- 0,4 % après - 0,9 % au trimestre précédent). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B et C) augmente de 0,2 % sur le trimestre (- 6,4 % sur un an), porté par la hausse de la demande d’emploi des moins de 25 ans (+ 2,0 %).

Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi (catégorie D), en raison d’une formation notamment, augmente fortement (+ 7,3 %), en lien avec le Plan régional d’investissement dans les compétences.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus baisse de nouveau ce trimestre (- 1,7 %) tandis que le nombre d’inscrits depuis moins d’un an augmente (+ 1,8 %).

Forte reprise des créations d’entreprises sous le régime de micro-entrepreneur

Au troisième trimestre 2022, 75 800 entreprises ont été créées en Île-de-France (figure 5). Par rapport au trimestre précédent, le nombre global de créations dans la région augmente de 14 %, plus fortement qu’au niveau national (+ 9,1 %). Il est nettement supérieur à celui observé avant le début de la crise sanitaire (+ 20 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

Dans la région comme au niveau national, la hausse est surtout portée par les créations sous le régime de micro-entrepreneur (respectivement + 23 % et + 11 %) après une baisse le trimestre précédent. Les créations d‘entreprises classiques progressent moins et plus modérément en Île-de-France (+ 3,2 %) qu’en France (+ 5,6 %).

Par rapport au deuxième trimestre 2022, le nombre de créations a augmenté dans tous les secteurs. Il croît de 16 % dans le commerce, les transports, l’hébergement et restauration et de 14 % dans les services. Dans l’industrie (+ 18 %) et la construction (+ 6,1 %), il augmente également mais ces deux derniers secteurs ne représentent toutefois que 9,2 % du nombre global de créations au troisième trimestre 2022.

Comparé au niveau d’avant-crise (quatrième trimestre 2019), le niveau des créations est très élevé dans les services (+ 32 %), dans l’industrie (+ 21 %) et dans la construction (+ 13 %). Il est en très légère hausse dans le commerce, les transports, l’hébergement et restauration (+ 0,5 %). Les créations d’entreprises dans le conseil en gestion contribuent le plus fortement à cette croissance (+ 2 800 créations entre le quatrième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2022, soit un tiers de plus) alors que les créations dans les « autres activités de poste et de courrier », particulièrement dynamiques jusqu’alors, sont en diminution (- 13,5 %).

Figure 5Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Île-de-France hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Île-de-France y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 94,2 93,3 93,8 94,7
2ᵉ trim. 2015 102,1 93,4 98,4 94,2
3ᵉ trim. 2015 106,6 97,0 101,7 95,8
4ᵉ trim. 2015 107,2 100,4 104,6 98,6
1ᵉ trim. 2016 111,5 104,0 107,5 100,0
2ᵉ trim. 2016 115,5 107,6 114,4 104,4
3ᵉ trim. 2016 109,8 106,5 113,1 103,1
4ᵉ trim. 2016 116,4 110,5 116,8 104,6
1ᵉ trim. 2017 116,0 110,6 119,1 106,2
2ᵉ trim. 2017 116,0 111,8 118,9 107,3
3ᵉ trim. 2017 118,0 115,3 128,9 115,3
4ᵉ trim. 2017 120,9 117,7 136,7 118,5
1ᵉ trim. 2018 119,5 116,9 141,7 122,9
2ᵉ trim. 2018 120,5 118,6 146,3 127,2
3ᵉ trim. 2018 120,3 116,2 147,7 128,5
4ᵉ trim. 2018 121,8 119,7 155,5 133,9
1ᵉ trim. 2019 127,9 125,6 169,7 145,0
2ᵉ trim. 2019 127,4 124,8 169,6 145,6
3ᵉ trim. 2019 130,3 124,9 164,3 150,3
4ᵉ trim. 2019 132,4 120,9 171,8 152,9
1ᵉ trim. 2020 122,9 114,3 153,9 139,2
2ᵉ trim. 2020 91,5 86,6 132,6 114,4
3ᵉ trim. 2020 146,5 132,6 209,3 179,2
4ᵉ trim. 2020 146,2 134,3 203,6 178,6
1ᵉ trim. 2021 147,6 135,9 207,4 182,5
2ᵉ trim. 2021 156,2 139,5 189,1 178,8
3ᵉ trim. 2021 148,8 136,2 182,3 173,5
4ᵉ trim. 2021 152,1 136,6 184,8 176,1
1ᵉ trim. 2022 155,1 134,4 193,6 177,3
2ᵉ trim. 2022 157,7 136,9 181,2 172,8
3ᵉ trim. 2022 162,8 144,5 206,9 188,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le marché de la construction confirme sa reprise en Île-de-France

Entre octobre 2021 et septembre 2022, 83 900 logements ont été autorisés à la construction en Île-de-France, confirmant la reprise du marché de la construction (+ 9,8 % par rapport au trimestre précédent). Cette progression est nettement plus élevée que sur l’ensemble de la France hors Mayotte (+ 0,5 %). Le nombre de logements mis en chantier sur la même période progresse lui aussi, plus modérément cependant : 63 800 logements ont été commencés en un an, soit + 2,1 % par rapport au trimestre précédent, alors qu’il régresse au niveau national (- 1,0 %) (figure 6).

Au cours du troisième trimestre 2022, 5 100 logements neufs ont été commercialisés en Île-de-France. Ce volume reste très en deçà de celui d’avant-crise (- 24 % par rapport au troisième trimestre 2019). Toutefois, il dépasse légèrement le niveau du troisième trimestre 2021 (+ 2,4 %), à l’inverse de la France métropolitaine (- 9,8 %).

Dans le neuf, les prix de vente au m2 des appartements franciliens continuent leur légère progression au troisième trimestre (+ 1,9 % par rapport au deuxième trimestre 2022). Cette hausse est légèrement plus marquée qu’en France métropolitaine (+ 1,7 %). Sur un an, les prix augmentent nettement en Île-de-France (+ 4,1 %), mais moins fortement qu’au niveau national (+ 6,4 %).

Dans l’ancien, les prix des logements franciliens poursuivent également leur hausse : + 0,6 % par rapport au deuxième trimestre. Ils augmentent sur un an de manière régulière (+ 2,0 % au troisième trimestre), et de façon plus marquée pour les maisons (+ 5,7 %). Ce plus fort dynamisme du prix des maisons s’observe depuis le quatrième trimestre 2020.

Concernant les locaux d’activité franciliens, le cumul des surfaces autorisées sur les douze derniers mois augmente encore par rapport au trimestre précédent (+ 3,2 %) alors qu’il se replie en France (- 1,3 %). En revanche, les surfaces de locaux mises en chantier reculent, en Île-de-France comme au niveau national (respectivement - 1,7 % et - 1,6 % par rapport au deuxième trimestre, en cumul sur douze mois).

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Île-de-France France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 98,7 99,2
févr. 2015 99,8 99,3
mars 2015 98,5 99,3
avr. 2015 98,1 98,3
mai 2015 98,3 97,5
juin 2015 98,7 98,3
juil. 2015 100,2 97,7
août 2015 102,1 98,3
sept. 2015 105,6 98,6
oct. 2015 108,2 98,8
nov. 2015 113,2 100,1
déc. 2015 118,6 101,4
janv. 2016 117,0 101,7
févr. 2016 121,1 103,1
mars 2016 120,9 102,1
avr. 2016 122,4 103,1
mai 2016 126,2 105,8
juin 2016 128,2 106,1
juil. 2016 127,4 106,3
août 2016 127,6 106,5
sept. 2016 125,9 106,9
oct. 2016 126,2 108,2
nov. 2016 124,9 109,0
déc. 2016 128,7 110,0
janv. 2017 134,5 112,1
févr. 2017 134,1 112,9
mars 2017 140,4 116,3
avr. 2017 141,2 117,5
mai 2017 141,4 117,7
juin 2017 144,1 119,3
juil. 2017 149,8 121,4
août 2017 151,0 122,0
sept. 2017 154,8 122,8
oct. 2017 156,7 123,8
nov. 2017 159,4 125,9
déc. 2017 162,8 129,5
janv. 2018 161,5 129,0
févr. 2018 162,1 128,6
mars 2018 159,8 127,4
avr. 2018 160,0 127,5
mai 2018 162,3 127,7
juin 2018 165,5 127,6
juil. 2018 162,1 126,4
août 2018 159,4 125,7
sept. 2018 157,7 125,1
oct. 2018 158,4 125,0
nov. 2018 160,2 123,2
déc. 2018 156,1 119,4
janv. 2019 156,7 119,4
févr. 2019 157,9 119,3
mars 2019 156,1 118,4
avr. 2019 159,2 118,0
mai 2019 155,6 116,8
juin 2019 148,1 115,3
juil. 2019 149,8 115,5
août 2019 150,8 115,2
sept. 2019 149,8 115,0
oct. 2019 149,8 114,1
nov. 2019 147,9 114,4
déc. 2019 146,2 114,4
janv. 2020 144,8 114,4
févr. 2020 141,2 114,1
mars 2020 138,9 111,7
avr. 2020 128,9 106,7
mai 2020 127,2 105,2
juin 2020 130,7 105,8
juil. 2020 128,7 105,5
août 2020 130,8 106,6
sept. 2020 129,5 106,3
oct. 2020 124,9 106,1
nov. 2020 120,3 105,1
déc. 2020 119,0 104,2
janv. 2021 118,2 103,2
févr. 2021 119,2 103,4
mars 2021 120,9 107,2
avr. 2021 126,1 112,2
mai 2021 128,4 114,5
juin 2021 128,7 114,6
juil. 2021 126,4 113,7
août 2021 124,5 113,4
sept. 2021 122,8 113,8
oct. 2021 128,4 114,7
nov. 2021 130,5 115,5
déc. 2021 128,5 116,0
janv. 2022 126,6 116,4
févr. 2022 124,3 116,0
mars 2022 127,4 116,2
avr. 2022 125,1 114,9
mai 2022 123,0 114,7
juin 2022 119,5 114,3
juil. 2022 118,6 113,6
août 2022 119,0 113,4
sept. 2022 122,2 113,1
oct. 2022 118,4 112,0
nov. 2022 117,8 112,0
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

L’activité hôtelière retrouve son niveau d’avant-crise avec le retour des clients non résidents

Au troisième trimestre 2022, les nuitées hôtelières en Île-de-France s’élèvent à 19,2 millions et retrouvent ainsi leur niveau du troisième trimestre 2019. Amorcée dès février 2022, la reprise de la fréquentation hôtelière se poursuit avec une augmentation de 5,3 % des nuitées entre le deuxième et le troisième trimestre 2022 (figure 7).

Le taux d’occupation dans les hôtels franciliens reste supérieur à la moyenne nationale (76 % contre 71 %), mais se situe légèrement en deçà de celui de 2019 (76,7 %).

La reprise de l’activité hôtelière bénéficie essentiellement aux hôtels 3, 4 ou 5 étoiles. Ils enregistrent, par rapport au trimestre précédent, une hausse de 8,9 % des nuitées tandis que le nombre de nuitées des hôtels 1 et 2 étoiles ou non classés baisse de 5,3 %. Le retour de la clientèle non résidente (+ 16 % de nuitées sur la même période contre - 2,0 % pour la clientèle résidente) est particulièrement bénéfique pour les hôtels haut de gamme.

La fréquentation hôtelière de la clientèle en provenance des pays étrangers est équivalente à celle de 2019 (11,5 millions de nuitées). La clientèle non résidente représente 60 % des nuitées et reste ainsi majoritaire pour le deuxième trimestre consécutif (56 %). Avec 2,1 millions de nuitées au troisième trimestre 2022, soit une légère hausse de 1,4 % par rapport au troisième trimestre 2019, les Américains représentent la principale clientèle non résidente. La clientèle britannique augmente également (+ 4,6 %). La fréquentation hôtelière de la clientèle en provenance d’Allemagne (+ 25 %), d’Italie (+ 34 %) et des Pays-Bas (+ 54 %) est en nette progression. À l’inverse, la baisse de la clientèle en provenance des pays d’Asie reste particulièrement importante, les restrictions de déplacement liées à la Covid ayant perduré, notamment en Chine (- 82 %) et au Japon (- 80 %). Le conflit russo-ukrainien impacte la fréquentation de la clientèle originaire de la Russie dans la région (- 74 % par rapport à la même période de 2019).

La part de la clientèle d’affaires est néanmoins toujours en deçà de son niveau d’avant-crise (37 % contre 43 % au troisième trimestre 2019), les événements professionnels restant encore impactés par la crise sanitaire.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Île-de-France France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,8 100,3
2ᵉ trim. 2015 99,4 100,5
3ᵉ trim. 2015 99,6 101,0
4ᵉ trim. 2015 97,3 100,3
1ᵉ trim. 2016 96,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 93,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 89,5 98,5
4ᵉ trim. 2016 90,6 99,5
1ᵉ trim. 2017 92,8 100,1
2ᵉ trim. 2017 95,7 101,8
3ᵉ trim. 2017 98,9 103,5
4ᵉ trim. 2017 101,0 104,6
1ᵉ trim. 2018 102,7 105,5
2ᵉ trim. 2018 103,8 105,8
3ᵉ trim. 2018 105,7 106,5
4ᵉ trim. 2018 106,3 106,8
1ᵉ trim. 2019 105,5 106,6
2ᵉ trim. 2019 106,1 107,3
3ᵉ trim. 2019 105,8 107,4
4ᵉ trim. 2019 105,6 107,7
1ᵉ trim. 2020 101,0 86,7
2ᵉ trim. 2020 74,7 61,6
3ᵉ trim. 2020 54,7 50,0
4ᵉ trim. 2020 33,9 35,1
1ᵉ trim. 2021 20,5 42,8
2ᵉ trim. 2021 24,7 50,1
3ᵉ trim. 2021 31,5 55,6
4ᵉ trim. 2021 46,8 67,5
1ᵉ trim. 2022 59,0 77,4
2ᵉ trim. 2022 79,7 94,2
3ᵉ trim. 2022 93,0 100,8
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale en ralentissement

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti dans la plupart des pays européens et s’est même contractée au Royaume-Uni. Le rebond ponctuel de l’activité en Chine et aux États-Unis masque quant à lui une dynamique plus générale de ralentissement économique depuis plusieurs trimestres. Les économies occidentales demeurent confrontées à des niveaux d’inflation élevés, toutefois en repli fin 2022 suite au recul des prix de marché de l’énergie depuis l’été. Les difficultés de production dans certains secteurs, en lien avec les prix énergétiques, l’augmentation du coût du crédit sous l’effet des resserrements monétaires et le manque de dynamisme de la demande mondiale pourraient contraindre l’activité économique début 2023.

Encadré 2 - Contexte national – En France, ralentissement en cours

Le PIB français a ralenti au troisième trimestre 2022 (+ 0,2 % après + 0,5 %). L’activité dans les services n’a en effet plus bénéficié des effets de rattrapage ayant porté son rebond au trimestre précédent, tandis que dans l’industrie, la production d’électricité a continué de baisser. L’emploi a néanmoins conservé son dynamisme du premier semestre, porté par l’essor de l’apprentissage. Malgré les mesures de soutien au revenu des ménages, leur consommation est demeurée atone, dans un contexte où l’inflation est restée au second semestre 2022 autour de 6 % sur un an. En fin d’année, les difficultés persistantes du parc nucléaire, l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la hausse des coûts de production dans certains secteurs énergo-intensifs pourraient conduire à un léger fléchissement de l’activité française.

Publication rédigée par :Marie-Christine Abboudi, Samuel Deheeger, Sylvie Druelle, Justine Herbet (Insee), Carla Tafial (Direction régionale interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités Île-de-France)

Définitions

Pour en savoir plus

« Au troisième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans presque toutes les régions », Insee, Informations Rapides no 13, janvier 2023.

Bjai B., Navarro R., Pouget J., Simon O., « Refroidissement », Insee, Note de conjoncture, décembre 2022.

Insee, « Tableau de bord de la conjoncture : Île-de-France ».

Abboudi M.-C., Deheeger S., Druelle S., Herbet J., Tafial C., « Au deuxième trimestre 2022, l’activité économique francilienne continue sa progression », Insee Conjoncture Île-de-France no 41, octobre 2022.