Populations légales au 1er janvier 2012 : 152 366 Ariègeois

Au 1^er janvier 2012, l’Ariège compte 152 366 habitants. Entre 2007 et 2012, la population y augmente de 0,5 %, à un rythme comparable à celui de métropole, mais inférieur à celui de Midi-Pyrénées. En cinq ans, l’Ariège gagne 760 habitants en moyenne chaque année. Le département reste l’un des moins peuplés du pays, à la 90^e place. La croissance se concentre sur un axe nord-sud, le long de la N20 et de l’autoroute Pamiers-Toulouse, ainsi que dans le nord du département, en partie sous l’influence de l’agglomération toulousaine.

Seule grande aire urbaine d’Ariège, l’aire de Pamiers compte 34 454 habitants au 1^er janvier 2012. Sa croissance démographique est l’une des plus fortes parmi les grandes aires urbaines de la région, après celles de Toulouse et de Montauban. Sa couronne périurbaine (22 communes, 8 170 habitants en 2012) bénéficie d’une croissance relative plus soutenue que l’unité urbaine elle-même. Cette dernière gagne cependant 130 habitants par an en moyenne entre 2007 et 2012, pour atteindre 26 286 habitants. La population de la commune de Pamiers est en léger recul par rapport à 2007.

Deuxième agglomération de l’Ariège avec 14 592 habitants, Foix bénéficie d’une croissance inférieure à celle du département. La ville-centre gagne une centaine d’habitants entre 2007 et 2012, sans atteindre la barre des 10 000 habitants. Les communes ou petites agglomérations les plus dynamiques sont situées autour de Pamiers et Foix (La Tour-du-Crieu, Varilhes) ou au nord, dans les franges de l’aire urbaine de Toulouse (Mazères, Le Fossat, Saverdun dans une moindre mesure). À l’opposé, certaines unités urbaines perdent des habitants, principalement parce que les communes principales en perdent : c’est le cas à Lavelanet, mais aussi à Tarascon-sur-Ariège ou Saint-Girons. Dans ce dernier cas, le recul au niveau de l’unité urbaine, la troisième du département, est néanmoins mesuré (- 0,2  %).